Un coup d’œil sur le relevé de compte nous montre chaque jour les débits et les crédits. Il est rassurant de constater que le crédit est supérieur au débit, car le compte présente alors un solde positif. Mais si l’on utilise les notions de débit et de crédit dans la comptabilité, elles ont une toute autre signification. Nous allons tout savoir dans cet article.
Qu’est-ce que le débit et le crédit ?
Les mots « débit » et « crédit » proviennent de la comptabilité, ou plus précisément de la comptabilité « en partie double », telle qu’elle est prévue par les principes de comptabilité régulière.
Devoir dans la comptabilité = actifs tels que les liquidités et les avoirs bancaires
Dettes dans la comptabilité = engagements comme les crédits et les dettes.
Au sens propre, le secret complet de la comptabilité se cache derrière ces deux notions de DOIT et D’AVOIR, ou du moins presque. Mais beaucoup de gens ont du mal à les manier.
La première règle est de ne pas assimiler débit à « devoir » et crédit au verbe « avoir » !
C’est précisément l’erreur que commettent la plupart des personnes qui s’intéressent pour la première fois à la comptabilité et qui sont ensuite désorientées lorsqu’il s’agit de former les écritures comptables.
Structure du compte débit et crédit
Dans la comptabilité en partie double, tu passes des écritures sur des comptes en T. Le côté gauche d’un compte est toujours appelé débit, le côté droit est appelé crédit. Ces désignations sont les mêmes pour tous les comptes.
Débit et crédit et comptabilité
Chaque opération commerciale (par exemple le paiement d’une facture ou l’obtention d’un crédit) est enregistrée dans ta comptabilité. Il y a toujours au moins deux comptes concernés, c’est-à-dire au moins un compte au débit et un compte au crédit (comptabilité en partie double).
Quand utiliser la page DEVOIR et quand utiliser la page AVOIR ?
La question se pose maintenant de savoir à quel compte on s’adresse. En fait, de nombreuses questions se posent lorsque l’on doit passer une écriture pour la première fois.
Les plans comptables déjà existants pour la comptabilité financière, comme les comptes 0 à 3, constituent une bonne aide. Il s’agit de répertoires systématiques de tous les comptes. Il est avantageux de marquer tous les comptes importants et courants à l’aide d’un surligneur, car cela permet d’éviter de longues recherches.
Une fois que le jeu d’écritures est connu, il faut décider si les comptes changent en DOIT ou en DÉBIT. Cela dépend justement du type de compte. Il faut faire la différence entre les deux :
Les comptes de bilan : Ils modifient le patrimoine et le capital.
Les comptes de résultat : Ils permettent de prendre en compte les charges et les produits.
Constituer des jeux d’écritures
Chaque opération commerciale d’une entreprise est enregistrée dans le cadre de la comptabilité financière. Il peut s’agir de nombreuses opérations différentes, comme par exemple l’achat de marchandises sur facture. Dans ce cas, le paiement de la facture peut être enregistré ultérieurement dans une nouvelle opération indépendante.
Une opération commerciale est toujours exprimée par ce que l’on appelle un jeu d’écritures et celui-ci s’adresse en principe à deux comptes d’écriture. Ainsi, chaque jeu d’écritures se construit selon le même schéma : débit et crédit.
Ceux-ci suivent tous la règle débit-crédit (avec le montant x). Pour le débit, vous écrivez le compte sur lequel vous passez l’écriture à gauche, pour le crédit, vous écrivez le compte sur lequel vous passez l’écriture à droite. Enfin, vous inscrivez le montant qui s’écoule ici.